Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
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Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Et oui, Madame la Préfète détruit des oeuvres d'art...
Quand Nicole Klein, Préfète de la Loire-Atlantique dit qu'il n'y aura "pas d'évacuation totale" de la Zad, en précisant: "on ne touche pas au bâti". "On ne s'est occupé que des squats, qui étaient des planches", on sent bien qu'elle ne sait pas apprécier l'immense poésie des cabanes.
Que cette poésie soit détruite, écrasée, nettoyée par la force publique est un crime!
Ce qui se passe actuellement sur la Zad de Notre Dame des Landes me révolte.
Je sais bien qu'il y a plein d'autres enjeux. Mais celui-ci, celui de la destruction des constructions utopiques et poétiques, est symboliquement extrêmement grave : on n'a pas fini d'en entendre parler!
Vous avez commis une erreur, Madame la Préfète, car il ne s'agissait pas que de planches!
Quand Nicole Klein, Préfète de la Loire-Atlantique dit qu'il n'y aura "pas d'évacuation totale" de la Zad, en précisant: "on ne touche pas au bâti". "On ne s'est occupé que des squats, qui étaient des planches", on sent bien qu'elle ne sait pas apprécier l'immense poésie des cabanes.
Que cette poésie soit détruite, écrasée, nettoyée par la force publique est un crime!
Ce qui se passe actuellement sur la Zad de Notre Dame des Landes me révolte.
Je sais bien qu'il y a plein d'autres enjeux. Mais celui-ci, celui de la destruction des constructions utopiques et poétiques, est symboliquement extrêmement grave : on n'a pas fini d'en entendre parler!
Vous avez commis une erreur, Madame la Préfète, car il ne s'agissait pas que de planches!
Source https://reporterre.net/Association-de-malfaiteursOn va aussi parler de « bâti », en laissant entendre que le bâti ne concerne que les maisons comprenant des murs de pierre, mais en aucun cas celles faites, par exemple, de bois. Mme la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, est une spécialiste de cette bizarre conception de l’architecture. On peut donc ainsi détruire — pardon, déconstruire — toutes les maisons à base non minérale telles que les Cent Noms, les Vraies Rouges, etc.
Dans un autre genre, Mme Klein s’est rendue maître d’une forme de mensonge subtil, obéissant, on n’en doute pas, à ses chefs en malfaisance : on laisse entendre qu’on va discuter de l’avenir ensemble, on organise des réunions avec tous les « acteurs », on concerte, on palabre, on réfléchit. Lesdits acteurs baissent la garde, gambergent, débattent, proposent. Ils croient, les candides acteurs, qu’on peut prendre la parole de l’État au sérieux, que le gouvernement cherche vraiment une solution nouvelle, imaginative. Ils se relâchent, ils pensent à l’avenir, ils se démobilisent. Parfait ! BIM ! On envoie la force sur les naïfs !
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Dim 15 Avr 2018 - 12:33, édité 6 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Ce mercredi 11 avril 2018
https://reporterre.net/A-Notre-Dame-des-Landes-une-determination-intacte-pour-sauver-la-nature-et-un
Le Gourbi était un lieu collectif de réunion
source https://zad.nadir.org/spip.php?article5402#info2018-04-11-19-2917h35min
Le Gourbi, dôme géodésique en terre/paille construit très collectivement lors des chantiers festifs lancés au moment du référendum bidonné sur l’aéroport, vient d’être démoli.
https://reporterre.net/A-Notre-Dame-des-Landes-une-determination-intacte-pour-sauver-la-nature-et-un
Le Gourbi était un lieu collectif de réunion
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 19:26, édité 4 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 17:10, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Jeu 12 Avr 2018 - 10:13, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 17:34, édité 3 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Jeu 12 Avr 2018 - 9:50, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Le Hangar Bergerie des 100 Noms...
Et la lamentable évacuation de cette ferme par les CRS lundi 9 avril
Et la lamentable évacuation de cette ferme par les CRS lundi 9 avril
Figure du combat anti-aéroport, Marcel Thebaud «sidéré» par l'expulsion des Cent noms, «un lieu où il y a de l'énergie et qui cherche à se connecter à la réalité». «Ca veut dire que l'option choisie est celle de la destruction totale»
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Mer 11 Avr 2018 - 22:41, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Jeu 12 Avr 2018 - 10:23, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Mais elles sont où ces belles cabanes?
Elles étaient par là...
M'excuse, j'emprunte des images par ci par là, mais c'est pour la bonne cause!
source http://www.presseocean.fr/actualite/nddl-reprise-progressive-des-operations-dexpulsion-au-3e-jour-11-04-2018-267869
Elles étaient par là...
M'excuse, j'emprunte des images par ci par là, mais c'est pour la bonne cause!
source http://www.presseocean.fr/actualite/nddl-reprise-progressive-des-operations-dexpulsion-au-3e-jour-11-04-2018-267869
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 17:13, édité 2 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 17:36, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
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Extrait d'une tribune-pétition datée du 6 avril 2018:
Sources
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060418/comme-la-zad-de-notre-dame-des-landes-defendons-dautres-manieres-d-habiter
https://www.change.org/p/edouard-philippe-comme-%C3%A0-la-zad-de-notre-dame-des-landes-d%C3%A9fendons-d-autres-mani%C3%A8res-d-habiter-ecdb6060-1882-40f4-bc8d-901836fe5208
Extrait d'une tribune-pétition datée du 6 avril 2018:
Habiter et bâtir autrement
La ZAD, c'est aussi l'aventure de ses constructions. Ce sont des corps de ferme rénovés lors de grands chantiers collectifs, de nouveaux hangars agricoles aux charpentes impressionnantes ; c’est aussi la force poétique des nombreuses cabanes dans les arbres, au milieu d’un lac, au coin d'une friche, ou d'un champ ; c’est aussi la présence d’habitats légers ou nomades, camions, caravanes, yourtes qui complètent ce paysage habité.
Hors-norme, multiples, divers, poétiques, adaptés, bidouillés, légers, sobres, précaires, faits de matériaux locaux ou de réemploi, en terre, en bois, en paille ou en récup, ces constructions répondent à leur échelle aux enjeux écologiques et énergétiques, à rebours du monde que l’industrie du béton et de l’acier est en train de construire partout sur la planète. Elles sont aussi le résultat d’une inventivité architecturale, manuelle, bricoleuse et créative, favorisée par la stimulation collective de la ZAD, poussant les gens, habitués ou débutants, à se réapproprier l’acte de construire. La multiplicité des formes construites montre des possibilités d’habiter et de bâtir hors des logiques foncières et immobilières basées essentiellement sur la spéculation qui laissent peu de latitude aux habitants et aux architectes pour proposer des solutions alternatives.
Qui a traversé ce territoire, qui a participé à ses chantiers, sait la valeur des forces qui ont pu rénover ces fermes et construire ces cabanes. Car bien loin de l'image autarcique véhiculée à son encontre, la ZAD est un espace de passage, d'échange, un lieu qui fait école ; école de la vie, mais aussi école de l’habiter et du bâtir.
Sources
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060418/comme-la-zad-de-notre-dame-des-landes-defendons-dautres-manieres-d-habiter
https://www.change.org/p/edouard-philippe-comme-%C3%A0-la-zad-de-notre-dame-des-landes-d%C3%A9fendons-d-autres-mani%C3%A8res-d-habiter-ecdb6060-1882-40f4-bc8d-901836fe5208
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 13 Avr 2018 - 17:46, édité 1 fois
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Article des Inrocks du 13 avril 2018 https://www.lesinrocks.com/2018/04/13/actualite/societe/experimentation-grandeur-nature-et-lieux-pionniers-pourquoi-les-autorites-detruisent-bien-plus-que-des-cabanes-notre-dame-des-landes-111071566/
Un extrait:
Un extrait:
Un rapport à la terre particulier
Des constructions bâties avec des matériaux trouvés sur place et aucun budget. Ce que l’on pourrait prendre juste pour un empilement de bouts de bois et de tôles présente cependant un intérêt. “L’architecture sur la ZAD est bien plus porteuse que simplement l’image de la ‘cabane dans les bois’ ”, affirme un architecte chercheur universitaire, préférant rester anonyme au vu de la situation tendue. “C’est tout un discours sur l’écologie et nos manières d’habiter la planète qui s’y trouvent expérimentés”, explique-t-il aux Inrocks.
Ce dernier pointe que ce que l’on voit généralement classé comme “architecture verte” ou “durable” se base généralement sur l’utilisation de matériaux moins néfastes ou sur une isolation plus performante. “L’architecture de la ZAD montre au contraire que la prise en compte de l’environnement n’est pas une question de chiffrages des déperditions de chaleur ou de taux de renouvellement d’air. Pour ses habitants, c’est notre rapport tout entier à l’environnement, la façon dont on interagit avec lui, qu’il faut revoir”, affirme-t-il.
Les cabanes, des supports matériaux de vies
En 2016, Christophe Laurens, architecte, paysagiste, à la tête du DSAA Alternatives urbaines (Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués) de Vitry-sur-Seine emmène une vingtaine d’étudiants à la ZAD. Ils y découvrent des constructions étranges, intrigantes. D’abord venus avec l’idée de réaliser une cartographie, ils décident de plutôt effectuer des relevés des cabanes, de prendre les mesures pour dessiner des coupes, des élévations, des plans.
“Les cabanes sont des supports matériaux des vies, de ce qu’il se passe sur place, des indices”, nous indique le coordinateur du master. L’objectif étant de “décrire cette expérience à partir des lieux qui la composent et des pratiques qu’ils soutiennent. Il s’agissait en quelque sorte d’essayer de saisir l’écologie habitante de ce territoire par la matérialité de ses constructions.” L’un des buts du projet était également de sauver de l’oubli ces cabanes en cas de destruction. Plusieurs de celles-ci n’existent déjà plus que sur le papier. Le travail des étudiants sera publié prochainement dans un livre intitulé Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre aux éditions Loco.
Christophe Laurens fait remarquer que ces habitats ne sont “pas de qualité, ils sont mal fait, mais la construction architecturale répond aux mêmes questions que n’importe quelle construction”. Il faut choisir où s’implanter sur le terrain, en fonction des accès, en fonction du soleil. Il faut se protéger des intempéries. Le domicile doit permettre de manger, de dormir. Selon lui, “les cabanes sont performantes”. Il souligne l’intelligence d’architecture, qui dans ce cas-ci est une “habitation de la terre et non pas du bâtiment”.
Habiter le territoire
Ce qui fait la particularité de l’architecture sur ce territoire c’est le mélange entre intérieur et extérieur, presque comme s’il n’y avait pas de différences. Les constructions se sont mêlées au bocage et se sont ancrées dans la nature. Même constat pour le chercheur qui affirme : “On y trouve une architecture que l’on ne peut pas séparer de l’environnement car on n’habite pas juste sa 'maison', c’est avant tout le territoire et le paysage qu’on habite, avec d’autres, et dans lequel on délimite son petit espace à soi. C’est une architecture ‘légère’, réversible : les matériaux qui la constituent sont réutilisés ou réutilisables, quand un bâtiment est démoli il laisse peu de traces”.
Derrières ces constructions édifiées sans architecte ni charpentier existe une dimension collective. Des milliers de petites mains sont venues apporter leur pierre. C’est cela qui donne de la valeur à ces cabanes, une valeur qui n’est pas financière. Pour Christophe Laurens, ces édifices déploient “des écritures poético-pratiques inouïes et suggère des manières de vivre totalement inattendues”.
NDDL, Startup nation
Lors de la conférence de presse à La Colonie, Nicolas Delon, architecte et fondateur du collectif Encore Heureux, estime que nous nous trouvons aujourd’hui face à un défi écologique, politique et social, dans un monde de plus en plus complexe. “Nous pensons que la société civile que nous représentons se doit d’encourager toute expérimentation, toute aventure exploratoire permettant de répondre à ces défis là. Ce sont des lieux incubateurs, la fameuse 'startup nation' se joue aussi à cet endroit-là.” Il insiste également sur les espoirs que ces endroits font vivre. “Il est difficile de comprendre que l’on puisse détruire ces lieux pionniers, qui en plus ne coûtent rien car ils sont autogérés et autofinancés.”
A leur manière, les zadistes tentent de répondre aux enjeux d’avenir, explique l’architecte chercheur. “Ils tentent de sortir des logiques économiques d’extraction et de compétition au profit de logiques de limitation des besoins et de partage des ressources et des connaissances. Et cela s’illustre très fortement dans la manière dont ils habitent le territoire, l’organisent et le cultivent”, assure ce dernier. Il insiste sur le fait que “les habitants de la ZAD n’entendent en rien développer un nouveau ‘modèle’ de comment nous ‘devrions’ tous habiter”. A l’opposé d’une “zone de non-droit”, ils essayent justement de faire prévaloir un droit de vivre, autrement.
Re: Quand Madame la Préfète assassine la poésie en détruisant les cabanes utopiques de la Zad de Notre Dame des Landes
Le gourbi détruit va être reconstruit!
Aujourd'hui dimanche, magnifique exemple de soutien et de solidarité : la foule, en passant à travers champs et bois, converge vers les lieux où les cabanes ont été détruite et apportent des poutres et une charpente pour reconstruire!
Sources https://zad.nadir.org/spip.php?article5545#info2018-04-15-16-34
https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-sur-la-Zad-manifestation-sereine-et-determinee
Bravo!
Aujourd'hui dimanche, magnifique exemple de soutien et de solidarité : la foule, en passant à travers champs et bois, converge vers les lieux où les cabanes ont été détruite et apportent des poutres et une charpente pour reconstruire!
dimanche 15 avril
17h03min
Ca crie, ça chante, ça tape sur des percussions pour accompagner le passage de la charpente en direction de Gourbi ! Elle vient de passer la D81. Et se dirige au nez et à la barbe du dispositif policier, vers sa destination finale... LE GOURBI !
16h42min
Des centaines de personnes sont en train de passer vers l’est en débordant le dispositif de vilains. Cette ribambelle de gens avance dans les champs, au nord de la route des fosses, en direction du Gourbi et de la Grée.
16h34min
Pendant ce temps, les bâtons sont plantés symboliquement pour protéger la charpente du hangar qui est train d’être posée dans le champ entre la Wardine et l’Ambazada.
16h17min
Les bâtons qui avaient été plantés en octobre 2016 ont été sortis de terre et sont désormais dans les mains de la foule qui, bruyante, joyeuse et déterminée, avance vers le carrefour de la Saulce, et se déploie un peu partout dans la forêt et les champs.
Autre chose étonnante, le mur anti-émeute a commencé a reculer. Et les gens traversent par paquets de 10 la D81 en direction de l’ouest, au nord du carrefour de la Saulce et du dispositif policier.
16h01min
La foule arrive par la forêt et dans le champ nord. Les flics lancent leur 1ere sommation. Chose étonnante, il y a possibilité de passer de l’ouest vers l’est par la barricade nord du carrefour de la saulce.
15h51min
Ca converge au carrefour de la Saulce : le canon à eau est sur la route des Fosses, suivi par un mur anti-émeute, le tout rejoignant le dispositif policier déjà présent au carrefour pour empêcher le cortège de passer.
Passez par les champs, passez par les autres chemins, par la forêt, et soyons là, soyons présent.e.s pour avancer ensemble jusqu’à Gourbi !
Sources https://zad.nadir.org/spip.php?article5545#info2018-04-15-16-34
https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-sur-la-Zad-manifestation-sereine-et-determinee
Bravo!
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