AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
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l'art comme on l'aime :: Arts 2D : peinture, photo, arts graphiques, vitrail... :: Peinture et arts graphiques :: Andrew Wyeth
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AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
Ce soir, allez savoir pourquoi, j'ai envie de parler d'Andrew Wyeth.
Pourquoi ce soir? Si, en fait je le sais. Je me suis replongé dans son oeuvre cet aprem pour préparer mon cours de demain. Nous allons tenter d'analyser "Wind from the sea" en classe, parmi d'autres tableaux de fenêtres, Matisse, Magritte...
Wyeth, je suis allé visiter son atelier près de Philadelphie, il y a deux ans, et je vais en parler aussi.
Wyeth, c'est un peintre que tout le monde connait sans le connaître. Comme ça arrive souvent...
C'est assez bizarre quand on y réfléchit... Ce tableau, vous l'avez vu, vous vous en souvenez, il s'est incrusté dans votre mémoire, et pourtant vous ne savez rien du peintre qui l'a peint. Et qui a pourtant peint tant d'autres merveilles du même calibre!!!

Je pensais pouvoir me dispenser de ces explications, mais je me suis rendu compte ensuite qu'elles étaient nécessaires car beaucoup d'éléments de l'oeuvre de Wyeth tournent autour de cette relation particulière avec les Olson. Je les ajoute donc après coup, et j'y reviendrai plus loin.

Sur cette photo, au centre Christina Olson, à droite Andrew Wyeth, à gauche je pense que c'est Alvaro Olson, le frère de Christina.
Donc, pour bien saisir toute la tension du tableau de Wyeth, il faut savoir que Christina était handicapée et que, si elle est ainsi allongée dans l'herbe, c'est parce qu'elle se déplaçait en rampant . Elle n'avait pas de fauteuil roulant à cette époque, et si elle en avait eu un, il n'aurait guère été utile pour se déplacer dans un pré.
Pourquoi ce soir? Si, en fait je le sais. Je me suis replongé dans son oeuvre cet aprem pour préparer mon cours de demain. Nous allons tenter d'analyser "Wind from the sea" en classe, parmi d'autres tableaux de fenêtres, Matisse, Magritte...
Wyeth, je suis allé visiter son atelier près de Philadelphie, il y a deux ans, et je vais en parler aussi.
Wyeth, c'est un peintre que tout le monde connait sans le connaître. Comme ça arrive souvent...
C'est assez bizarre quand on y réfléchit... Ce tableau, vous l'avez vu, vous vous en souvenez, il s'est incrusté dans votre mémoire, et pourtant vous ne savez rien du peintre qui l'a peint. Et qui a pourtant peint tant d'autres merveilles du même calibre!!!

Je pensais pouvoir me dispenser de ces explications, mais je me suis rendu compte ensuite qu'elles étaient nécessaires car beaucoup d'éléments de l'oeuvre de Wyeth tournent autour de cette relation particulière avec les Olson. Je les ajoute donc après coup, et j'y reviendrai plus loin.
source http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/wyeth/christinasworld.htmUn jour de 1948, alors que Wyeth était dans la maison des Olson, il vit par la fenêtre Christina qui cueillait des fleurs dans le champ en contrebas. C'est ainsi que lui vint l'idée de Christina's World. Il peignit la ferme, ôtant une haie d'arbres qui sépare l'habitation du champ. Puis il fit poser Betsy Wyeth, son épouse, sur le corps de laquelle il représenta les bras et les mains déformés de Christina qui était atteinte d'une paralysie des membres supérieurs. Un corps de jeune femme, avec des mains et des bras de femme plus âgée et malade.
Le sentiment d'étrangeté, voire de malaise palpable dans cette oeuvre tient à ce que tout le corps de Christina est tendu vers cette ferme, centre de son monde ; sa position à demi-couchée nous donne à croire qu'elle ne peut se relever, qu'elle appelle à l'aide car si le spectateur voit une jeune femme de dos, plutôt bien faite, il ne perçoit pas consciemment les bras et les mains déformés, cependant que son oeil les enregistre.
Le rapport entre la maison - située au somment d'une colline - et Christina est impossible : si l'on considère la largeur des traces laissées par le tracteur, la femme devrait être bien plus petite qu'elle n'est. De plus, son positionnement dans ce champ semble faire fi de toute notion de perspective. En vérité, nous sommes là devant une représentation quasiment plane, un peu à la manière des peintres du début du Moyen Âge ou des peintres asiatiques. Il y a un petit quelque chose de chinois dans la conception de cette image.
Avant 1948, Wyeth avait déjà exploré ce thème d'un personnage en tension dans un champ (Winter, 1946) et avait déjà peint Christina (Christina Olson, 1947).
Pendant des années, Wyeth continua de peindre cette femme et sa ferme : Wind from the Sea (1947), Miss Olson (1952), Anna Christina (1967).
Alvaro meurt en 1967, Christina le suivit quelques mois plus tard. En 1968, Wyeth peignit une aquarelle intitulée Alvaro et Christina puis, en 1969, il peignit End of Olsons. La ferme des Olson appartient maintenant au Farnsworth Art Museum.
Source : laboiteaimages.hautetfort.com/ archive/2005/06/

Sur cette photo, au centre Christina Olson, à droite Andrew Wyeth, à gauche je pense que c'est Alvaro Olson, le frère de Christina.
Donc, pour bien saisir toute la tension du tableau de Wyeth, il faut savoir que Christina était handicapée et que, si elle est ainsi allongée dans l'herbe, c'est parce qu'elle se déplaçait en rampant . Elle n'avait pas de fauteuil roulant à cette époque, et si elle en avait eu un, il n'aurait guère été utile pour se déplacer dans un pré.
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Ven 16 Fév 2018 - 17:41, édité 4 fois
Jean-Yves Amir- Admin
- Messages : 2156
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
ah oui!! c'est 100% vrai ! c'est dingue hein!Jean-Yves Amir a écrit: Ce tableau, vous l'avez vu, vous vous en souvenez, il s'est incrusté dans votre mémoire, et pourtant vous ne savez rien du peintre qui l'a peint.
En plus avec une maison à la "Psychose" ! brrrrr
Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
alainAdmin a écrit:
ah oui!! c'est 100% vrai ! c'est dingue hein!
En plus avec une maison à la "Psychose" ! brrrrr
Oui, c'est un tableau très fort, très connu en tant qu'image. C'est même le premier qu'on voit maintenant en entrant dans le MOMA de New-York. Et paradoxalement le seul Wyeth de la collection...
Faut-il en parler? Les commentaires à son sujet abondent. Regarde simplement le bras de la jeune femme en apparence étendue dans l'herbe...
Pour tout savoir sur la vie d'Andrew Wyeth texte en français ici
Dernière édition par Jean-Yves Amir le Jeu 9 Fév 2017 - 16:06, édité 3 fois
Jean-Yves Amir- Admin
- Messages : 2156
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
Pour situer un peu les choses, je cite ce court article de Philippe Dagen dans une édition du Monde de janvier 2009, article écrit à l'occasion de la mort du peintre. Entre les lignes, à travers ses non-dits, on sent bien en quoi Wyeth fait problème en regard de l'idéologie de la "modernité".
C'est un vaste débat dans lequel je n'ai pas envie d'entrer. J'aime profondément les oeuvres d'artistes emblématiques de la dite modernité - en vrac Picasso, Johns, Matisse, Rothko, Klee, Polke, Lichtenstein, Viallat, Cragg, Raysse, Dubuffet etc... - ET Wyeth également!
Il suffit d'observer l'abondance et la variété des réactions qu'a suscité aux Etats-Unis l'annonce de la mort du peintre américain Andrew Wyeth, le 16 janvier, à l'âge de 91 ans pour mesurer combien, très peu connu en Europe, il jouissait dans son pays d'une réputation immense et controversée.
Andrew Wyeth y est tenu tantôt pour l'archétype du peintre conventionnel indifférent à la modernité, tantôt pour l'inventeur d'images emblématiques d'une certaine Amérique - ou plutôt d'une certaine légende américaine, celle des campagnes de la Nouvelle-Angleterre, de leurs maisons de style victorien, de leur vie paisible et pure.
L'une de ses toiles, Christina's World (1948), s'est vite imposée comme l'une des peintures les plus populaires de l'histoire visuelle des Etats-Unis : on y voit de dos une jeune femme, vêtue d'une robe rose, allongée dans un pré et regardant au loin des fermes. Le réalisme est d'une minutie extrême, fort au-delà de celle d'Edward Hopper, auquel Wyeth a parfois été comparé.
Surprise tardive
Né le 12 juillet 1917 à Chadds Ford près de Philadelphie, Andrew Wyeth est le fils d'un célèbre illustrateur et ses deux soeurs sont également peintres. Son père l'initie à l'art et, dès 1937, il expose ses premières aquarelles, dominées déjà par le souci de reproduire avec exactitude paysages et intérieurs. Il demeure par la suite fidèle à cette exigence et à la volonté d'être le peintre d'une vie américaine idéale, très loin des violences de Pollock et De Kooning, tout aussi loin des sujets urbains et actuels du pop art de Warhol et Wesselmann. La Pennsylvanie et le Maine sont ses territoires d'élection. Les fermes, les prairies et les vergers sont les décors rituels de ses scènes immobiles et légèrement teintées de mélancolie.
Ces motifs hors du temps et son style descriptif et précis valent à Andrew Wyeth dès les années 1950 une suite continue d'expositions et de distinctions nationales, puis internationales. Puis arrivent les distinctions honorifiques venues des Etats-Unis et d'Europe. En 1963, Andrew Wyeth se voit décerner la Médaille présidentielle de la liberté du président des Etats-Unis. Quatre ans plus tard, il reçoit le prix Einstein. En 1970, il est le premier artiste vivant à accrocher un de ses tableaux à la Maison Blanche.
Elu membre de l'Académie française des beaux-arts en 1976, deux ans plus tard, il devient membre de l'Académie des beaux-arts d'Union soviétique : deux distinctions qui achèvent de faire de lui l'un des maîtres d'une peinture ostensiblement à contre-courant de l'art actuel. En 1988, Andrew Wyeth reçoit la Médaille d'or du Congrès en présence du président George H. W. Bush ainsi que la National Medal of Arts par George Busch fils.
En 1986, une surprise est néanmoins venue troubler cette réputation lisse, parfaite. Cette année-là, Wyeth expose les 245 dessins, aquarelles et huiles qu'il a réalisés depuis 1971 en faisant poser Helga Testorf, une voisine, nue parfois. Le scandale est alors assez vif pour que la National Gallery de Washington présente à son tour les oeuvres en cause en 1987. Cet ensemble de nus et certains détails singuliers dans ses toiles les plus apparemment paisibles donnent à penser qu'Andrew Wyeth ne devrait sans doute pas être réduit, comme il l'est dans l'opinion de nombre de ses compatriotes, à sa seule spécialité de paysages idylliques de la Nouvelle-Angleterre.
Philippe Dagen
C'est un vaste débat dans lequel je n'ai pas envie d'entrer. J'aime profondément les oeuvres d'artistes emblématiques de la dite modernité - en vrac Picasso, Johns, Matisse, Rothko, Klee, Polke, Lichtenstein, Viallat, Cragg, Raysse, Dubuffet etc... - ET Wyeth également!
Il suffit d'observer l'abondance et la variété des réactions qu'a suscité aux Etats-Unis l'annonce de la mort du peintre américain Andrew Wyeth, le 16 janvier, à l'âge de 91 ans pour mesurer combien, très peu connu en Europe, il jouissait dans son pays d'une réputation immense et controversée.
Andrew Wyeth y est tenu tantôt pour l'archétype du peintre conventionnel indifférent à la modernité, tantôt pour l'inventeur d'images emblématiques d'une certaine Amérique - ou plutôt d'une certaine légende américaine, celle des campagnes de la Nouvelle-Angleterre, de leurs maisons de style victorien, de leur vie paisible et pure.
L'une de ses toiles, Christina's World (1948), s'est vite imposée comme l'une des peintures les plus populaires de l'histoire visuelle des Etats-Unis : on y voit de dos une jeune femme, vêtue d'une robe rose, allongée dans un pré et regardant au loin des fermes. Le réalisme est d'une minutie extrême, fort au-delà de celle d'Edward Hopper, auquel Wyeth a parfois été comparé.
Surprise tardive
Né le 12 juillet 1917 à Chadds Ford près de Philadelphie, Andrew Wyeth est le fils d'un célèbre illustrateur et ses deux soeurs sont également peintres. Son père l'initie à l'art et, dès 1937, il expose ses premières aquarelles, dominées déjà par le souci de reproduire avec exactitude paysages et intérieurs. Il demeure par la suite fidèle à cette exigence et à la volonté d'être le peintre d'une vie américaine idéale, très loin des violences de Pollock et De Kooning, tout aussi loin des sujets urbains et actuels du pop art de Warhol et Wesselmann. La Pennsylvanie et le Maine sont ses territoires d'élection. Les fermes, les prairies et les vergers sont les décors rituels de ses scènes immobiles et légèrement teintées de mélancolie.
Ces motifs hors du temps et son style descriptif et précis valent à Andrew Wyeth dès les années 1950 une suite continue d'expositions et de distinctions nationales, puis internationales. Puis arrivent les distinctions honorifiques venues des Etats-Unis et d'Europe. En 1963, Andrew Wyeth se voit décerner la Médaille présidentielle de la liberté du président des Etats-Unis. Quatre ans plus tard, il reçoit le prix Einstein. En 1970, il est le premier artiste vivant à accrocher un de ses tableaux à la Maison Blanche.
Elu membre de l'Académie française des beaux-arts en 1976, deux ans plus tard, il devient membre de l'Académie des beaux-arts d'Union soviétique : deux distinctions qui achèvent de faire de lui l'un des maîtres d'une peinture ostensiblement à contre-courant de l'art actuel. En 1988, Andrew Wyeth reçoit la Médaille d'or du Congrès en présence du président George H. W. Bush ainsi que la National Medal of Arts par George Busch fils.
En 1986, une surprise est néanmoins venue troubler cette réputation lisse, parfaite. Cette année-là, Wyeth expose les 245 dessins, aquarelles et huiles qu'il a réalisés depuis 1971 en faisant poser Helga Testorf, une voisine, nue parfois. Le scandale est alors assez vif pour que la National Gallery de Washington présente à son tour les oeuvres en cause en 1987. Cet ensemble de nus et certains détails singuliers dans ses toiles les plus apparemment paisibles donnent à penser qu'Andrew Wyeth ne devrait sans doute pas être réduit, comme il l'est dans l'opinion de nombre de ses compatriotes, à sa seule spécialité de paysages idylliques de la Nouvelle-Angleterre.
Philippe Dagen
Jean-Yves Amir- Admin
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Date d'inscription : 12/02/2015
Sélection d'oeuvres
Etendue des années 1940 à 2000, l'oeuvre de Wyeth est riche et inventive, je n'en finis pas de la découvrir!
Voici pour commencer l'état actuel de ma petite "collection numérique" qui va certainement s'enrichir
WYETH 1941 FROG HUNTERS

WYETH 1942 WINTER FIELDS

WYETH 1943 PUBLIC SALE

WYETH 1944 TURKEY POND

WYETH 1946 WINTER

WYETH 1947 DODGES RIDGE

WYETH 1947 CHRISTINA'S WORLD

WYETH 1947 CHRISTINA OLSON

WYETH 1947 WIND FROM THE SEA

WYETH 1948 MCVEY'S BARN

WYETH 1949 THE CLOISTERS

WYETH 1951 TRODDEN WEED

WYETH 1953 SNOW FLURRIES

WYETH 1953 COOLING SHED

WYETH 1954 CORNER OF THE WOODS

WYETH 1957 HAY LEDGE

WYETH 1960 YOUNG BULL

WYETH 1960 THAT GENTLEMAN

WYETH 1962 CHESTER COUNTY

WYETH 1961 HAWK MOUNTAIN

WYETH 1963 ADAM

WYETH 1966 MAGA'S DAUGHTER

WYETH 1967 ANNA CHRISTINA OLSON

WYETH 1968 ALVARO AND CHRISTINA

WYETH 1968 CHRISTINA'S TEAPOT

WYETH 1968 SPRING FED

WYETH 1969 END OF OLSONS

WYETH 1969 AIRING OUT

WYETH 1971 THE INTRUDER

WYETH 1978 SPRING

WYETH 1979 NIGHT SLEEPER

WYETH 1980 JACKLIGHT

WYETH 1981 LOVERS

WYETH 1982 ADRIFT

WYETH 1983 SANS TITRE

WYETH 1985 FIELD HAND

WYETH 1987 SUNDAY TIMES

WYETH 1989 PENTECOST

WYETH 1990 MAN AND THE MOON

WYETH 1996 AIRBORNE

WYETH 1999 LONG LIMB

WYETH 2001 WISHBONE

WYETH 2003 THE CARRY

Voici pour commencer l'état actuel de ma petite "collection numérique" qui va certainement s'enrichir

WYETH 1941 FROG HUNTERS

WYETH 1942 WINTER FIELDS

WYETH 1943 PUBLIC SALE

WYETH 1944 TURKEY POND

WYETH 1946 WINTER

WYETH 1947 DODGES RIDGE

WYETH 1947 CHRISTINA'S WORLD

WYETH 1947 CHRISTINA OLSON

WYETH 1947 WIND FROM THE SEA

WYETH 1948 MCVEY'S BARN

WYETH 1949 THE CLOISTERS

WYETH 1951 TRODDEN WEED

WYETH 1953 SNOW FLURRIES

WYETH 1953 COOLING SHED

WYETH 1954 CORNER OF THE WOODS

WYETH 1957 HAY LEDGE

WYETH 1960 YOUNG BULL

WYETH 1960 THAT GENTLEMAN

WYETH 1962 CHESTER COUNTY

WYETH 1961 HAWK MOUNTAIN

WYETH 1963 ADAM

WYETH 1966 MAGA'S DAUGHTER

WYETH 1967 ANNA CHRISTINA OLSON

WYETH 1968 ALVARO AND CHRISTINA

WYETH 1968 CHRISTINA'S TEAPOT

WYETH 1968 SPRING FED

WYETH 1969 END OF OLSONS

WYETH 1969 AIRING OUT

WYETH 1971 THE INTRUDER

WYETH 1978 SPRING

WYETH 1979 NIGHT SLEEPER

WYETH 1980 JACKLIGHT

WYETH 1981 LOVERS

WYETH 1982 ADRIFT

WYETH 1983 SANS TITRE

WYETH 1985 FIELD HAND

WYETH 1987 SUNDAY TIMES

WYETH 1989 PENTECOST

WYETH 1990 MAN AND THE MOON

WYETH 1996 AIRBORNE

WYETH 1999 LONG LIMB

WYETH 2001 WISHBONE

WYETH 2003 THE CARRY

Dernière édition par Jean-Yves Amir le Mer 22 Mar 2017 - 17:38, édité 19 fois
Jean-Yves Amir- Admin
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Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
très très impressionnant !
et celles-ci aussi:
http://www.codex99.com/illustration/betsy-christina-siri-and-helga.html
Ce qui est très très surprenant c'est que cette œuvre ait été si ignorée en France.(/en Europe ?)
Moi aussi j'ai la flemme de revenir sur la question de la modernité, mais tous ces tableaux , qui ont l'air magnifiques, il faut bien avouer qu'ils ne semblent pas du 20ème siècle.
Non ?
(Même Hopper a l'air plus moderne, à coté.)
Est-ce grave, docteur ?
et celles-ci aussi:
http://www.codex99.com/illustration/betsy-christina-siri-and-helga.html
Ce qui est très très surprenant c'est que cette œuvre ait été si ignorée en France.(/en Europe ?)
Moi aussi j'ai la flemme de revenir sur la question de la modernité, mais tous ces tableaux , qui ont l'air magnifiques, il faut bien avouer qu'ils ne semblent pas du 20ème siècle.
Non ?
(Même Hopper a l'air plus moderne, à coté.)
Est-ce grave, docteur ?
Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
pourquoi des liens comme
codex99.com/illustration/betsy-christina-siri-and-helga.html
peinent à s'ouvrir? on ne sait pas.
On peut certes les héberger, si on a un toit
http://mixed3d.net/artvrml/images/Betsy%2C%20Christina%2C%20Siri%20and%20Helga.htm
mais c'est plus long à faire

codex99.com/illustration/betsy-christina-siri-and-helga.html
peinent à s'ouvrir? on ne sait pas.
On peut certes les héberger, si on a un toit
http://mixed3d.net/artvrml/images/Betsy%2C%20Christina%2C%20Siri%20and%20Helga.htm
mais c'est plus long à faire

Re: AA Introduction, sélection d'oeuvres, chronologie
alainAdmin a écrit:très très impressionnant !
Ce qui est très très surprenant c'est que cette œuvre ait été si ignorée en France.(/en Europe ?)
Oui, c'est impressionnant! J'ai complété de manière à donner une vue d'ensemble chronologique de l'oeuvre, de 1940 à 2003. Volontairement je n'ai mis qu'un nu car je voudrais développer cet aspect plus loin. Wyeth a peint des nus absolument magnifiques!
Moi aussi j'ai la flemme de revenir sur la question de la modernité, mais tous ces tableaux , qui ont l'air magnifiques, il faut bien avouer qu'ils ne semblent pas du 20ème siècle.
Non ? (Même Hopper a l'air plus moderne, à coté.)
Non, je ne dirais pas ça. Je ne pense pas qu'ils puissent paraître d'un autre siècle que le 20ème. Leur facture précise, réaliste, n'a en fait rien de classique, et la construction des images, leur cadrage, encore moins. Dans le cadre et le traitement de la lumière, je trouve qu'on sent constamment l'influence de la photographie et aussi du cinéma. Des tableaux comme Public sale 1943 ou That gentleman 1960 semblent sortis d'un film de John Ford ou de Clint Eastwood en cinémascope. Tu as évoqué toi-même Hitchcock... Tout ça, c'est bien le 20ème siècle!
Jean-Yves Amir- Admin
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Northman- Messages : 547
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